Im Rahmen meines semesterübergreifenden Oberseminars werden wir die Netzwerk- und Patronagestrukturen des frühen literarischen Feldes unter Ludwig XIV. analysieren. Mehrere Veranstaltungen werden dabei in geblockter Form und in französischer Sprache sattfinden. Das erste Blockseminar zum Thema Présence d'une absence ist einem paradigmatischen Fall gewidmet, dem Niedergang des königlichen surintendant des finances, Nicolas Fouquet, im Jahre 1661. Da dieses Ereignis als Willensbekundung des jungen Königs gelten darf, von nun an seine Regierungsgeschäfte selbst in die Hand zu nehmen, steht die Frage im Raum, inwiefern dieser Niedergang auch ein Ende der Adelspatronage insgesamt bedeutet (Fumaroli 1997), welche bis zu diesem Zeitpunkt die dominante kulturell-literarische Praxis und eng mit der Person des surintendant verbunden war (Howald 2011; Pitts 2015).

Favorisant les échanges interdisciplinaires dans le domaine de l’histoire du littéraire, le séminaire souhaite mettre au jour les réseaux sociaux tissés dans la poésie de circonstance de la seconde moitié du XVIIe siècle. En partant de produits éditoriaux tels que les recueils collectifs et les périodiques, il s’agira de montrer que la réussite sociale, en particulier à la cour, dépendait aussi d’un certain savoir-faire poétique. Si l’investissement du « Roi-Soleil » dans les arts est bien connu, les travaux sur l’impact micro-politique des pièces de circonstance en prose et en vers demeurent rares. Réunis dans des compilations à succès, ces textes, sans prétendre à influer sur le gouvernement royal, n’en tissent pas moins des réseaux dont les implications politiques ne font pas de doute. Notre approche vise une gamme de pratiques littéraires et éditoriales qui n’ont guère changé avec l’avènement de Louis XIV. Car s’il est incontestable que les rapports de patronage se modifient au fur et à mesure que les structures modernes du champ littéraire s’accentuent, on ne saurait affirmer que « l’absolutisme louis-quatorzien » ait mis fin à toutes les relations de clientélisme en dehors de la cour proprement dite. En mettant l’accent sur les réseaux sociaux et textuels, nous cherchons à délinéer l’agentivité aristocratique au moment où la « littérature » prend son essor.

Dans le cadre du séminaire, je voudrais organiser une série de cinq « ateliers ». Chaque atelier portera sur un choix précis de recueils collectifs de poésies publiés entre 1661 et 1700. Le premier atelier (« Présence d’une absence ») portera sur les traces de Nicolas Fouquet et de son cercle, les ateliers II et III (« Produire en amateur ») sur le rapport des recueils à partir de 1672 au Mercure galant et les atelier IV et V sur « La nouvelle Pandore » (1698) et le cas de Guyonnet de Vertron.